Ce sont les seuls Indiens qui parlent français aux États-Unis. Ils sont le témoignage de la présence française en Louisiane dès la fin du XVIIe siècle, un lien entre la France et les États-Unis. Ces Indiens vivent pour la plupart dans la paroisse de Terrebonne et de La Fourche (Sud-Est de la Louisiane). Nous sommes allés à leur rencontre et avons pu parler avec eux.
Qui sont ces Indiens qui parlent français ?
À la fin du XVIIe siècle, lorsque la Louisiane devint française, plusieurs tribus vivaient dans la région de l’actuelle Louisiane. À noter que le territoire français de l’époque était bien plus grand, et s’étendait jusqu’au Montana et à la région des Grands Lacs. Il y avait les Tunicas, Biloxis, Chitimachas, Choctaws, Houmas, Natchez… Ils vivaient sur les bords du Mississippi, aux environs de Baton-Rouge, de Houma, du lac Maurepas ou encore autour de Biloxi -Mississippi…
Au XVIIIe siècle, de nombreux conflits opposèrent les colons français aux anglais. Les Indiens ont alors choisi d’aider les Français, car ils avaient de bonnes relations avec eux. Et en particulier avec Cavellier de La Salle, le célèbre explorateur, qui a pris possession de la Louisiane pour le roi Louis XIV et Pierre Le Moyne d’Iberville qui a fondé la colonie de Louisiane. Les Indiens, ralliés aux Français, ont alors été évangélisés et ont appris le français.
Les Indiens francophones qui vivent aujourd’hui dans cette région
Il y a les Houmas qui sont les plus nombreux (approximativement 17000). Et une alliance entre plusieurs tribus : Choctaw, Biloxi et Chitimacha. À noter que leur identité est très importante : un Choctaw est un Choctaw, ce n’est pas un Houma et vice versa, il ne faut pas mélanger.
Par ailleurs, ils parlent le français, mais ont aussi, pour la plupart, des origines françaises. En effet, à l’époque, lorsque les bateaux arrivaient du Royaume de France sur les terres de Louisiane, il y avait très peu de femmes. C’étaient essentiellement des hommes qui venaient s’installer dans cette région. Ils ont donc épousé des femmes indiennes. Les hommes indiens étaient d’accord de marier leurs filles à des Français. Cependant, il y a des témoignages disant que des Français auraient tué des Indiens pour récupérer leurs femmes. Les Indiens présents aujourd’hui sur ces terres ont alors, dans certains cas, des ancêtres français. Ce qui explique que plusieurs aient la peau claire et un nom français.
Leur pratique de la langue française
Du fait de leur alliance avec les Français aux XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que leur évangélisation par les pères jésuites, ils parlent français. Un français qui n’est pas exactement celui que nous parlons aujourd’hui. C’est le français de l’époque qui a perduré, avec des expressions parfois désuètes, mais que nous comprenons facilement. À noter qu’entre eux, ils parlent plutôt anglais, il leur arrive de parler français, mais ça reste occasionnel.
Une transmission orale de la langue française
Ils ont appris le français à la maison par transmission orale, avec les parents et grands-parents. C’est cette transmission orale en cercle fermé qui a permis de conserver ce vieux français. Certains le parlent, mais ne savent pas le lire ni l’écrire. Aussi, les Indiens n’avaient au début du XXe siècle pas accès à l’école. Certains allaient parfois suivre des cours dans des missions. La première école indienne a été construite à La Pointe aux Chênes, en 1952, et à l’époque, ils n’étaient pas mélangés avec les autres élèves. Les Indiens ont eu accès aux écoles publiques avec les autres élèves non indiens seulement en 1967. Et à cette époque, il était formellement interdit de parler français en classe, et ce, jusqu’en 1975…
Rencontre avec des Indiens qui parlent français, les Choctaws et Houmas
Nous avons manqué de temps et n’avons pas pu nous entretenir avec autant de personnes que nous l’avions espéré, mais nous avons fait de très belles rencontres.
Indiens Choctaws
C’est à l’Isle de Jean-Charles que nous nous sommes rendus en premier.
-Père Roch Naquin
Il a 85 ans, parle très bien français. Il est un des rares prêtres aux États-Unis à dire ses messes en français (ils sont deux). Un de ses ancêtres était français, originaire de Bordeaux et il a épousé une Indienne Choctaw. Son père était né en 1898 et sa mère en 1909, elle a toujours parlé français et n’a jamais voulu apprendre l’anglais. Il est né à l’Isle Jean Charles, a fait surélever sa maison plusieurs fois, à cause des inondations, et malgré l’érosion qui s’aggrave, il ne peut se résoudre à aller vivre ailleurs.
Sur sa terrasse, le drapeau américain et la Vierge Marie font face à l’horizon et à la montée des eaux.
-Chris Brunet
Il a 52 ans. C’est le neveu du Père Roch Naquin et aussi son voisin. Il parle très bien français. Du fait de ses origines françaises, il a la peau claire. Lui aussi nous a expliqué qu’il a dû faire surélever sa maison à plusieurs reprises. Il vit à Isle de Jean Charles depuis sa naissance.
Avec sa chienne Precious et son autre chienne (couleur sable) qui a un nom bien français : Isabelle.
Nous sommes ensuite allés à La Pointe aux Chênes où nous avons rencontré le Chef de la Nation Choctaw/Biloxi/Chitamacha.
-Chef Albert Naquin
Très belle rencontre avec le Chef qui parle parfaitement français. Nous avons eu une discussion vraiment intéressante pendant presque deux heures. Il a 71 ans, est Chef depuis 1997. Il a fait son service militaire en Allemagne et a travaillé pendant plusieurs années sur les plateformes pétrolières.
C’est le cousin du Père Roch Naquin, leurs pères étaient frères. Leur ancêtre commun, Jean-Marie Naquin, était français, marié à une Indienne Choctaw, il a été renié par sa famille pour avoir épousé une Indienne. Il s’est installé sur l’île où son père Jean Charles était venu plusieurs fois pour faire affaire avec le célèbre pirate Jean Lafitte et a donné son nom à l’île. Les Naquin étaient donc les premiers habitants de l’île. Puis, d’autres familles indiennes se sont installées : les Dardar et les Chaisson. Tous les enfants de Jean-Marie et son épouse se sont mariés avec des Indiens Biloxis, Chitimachas ou Choctaws. Sur cette île vivent aujourd’hui vingt-quatre familles indiennes.
Indiens Houmas
Sur l’Ile de Jean Charles
-Theo Chaisson
Indien Houma, il a 82 ans. Il tient un commerce, bar/épicerie au sud de l’île, il a travaillé de nombreuses années sur les plateformes pétrolières. Parle bien français. Il m’a d’ailleurs dit “T’es une sacrée jolie fille ! T’as quel âge ? 20 ans ? Jolie fille toi !” On a voulu acheter une canette de soda fraîche et avons demandé le prix. Il nous a répondu : “Donne-moi une piastre !”.
Son bar/épicerie, à la pointe sud de Isle Jean Charles :
Nous sommes ensuite allés à Houma où les Indiens Houmas ont un bureau. Nous y avons rencontré plusieurs personnes, en particulier Louise Billiot et Maryal Dion. Elles nous ont parlé de leur projet, construire une école francophone qui accueillerait 375 élèves, venant de six paroisses. 80 % de l’enseignement se ferait en français. Et l’école, dessinée par un architecte français, aura vu du ciel la forme d’un “crawfish” (écrevisse, emblème des Houmas). Ils espèrent ouvrir l’école en 2019, mais manquent de budget.
Leur bureau à Houma (991 Grand Caillou Rd- Houma 70363) :
Points communs dans leur pratique de la langue française
Que ce soit les Houmas ou bien les Choctaws, les témoignages se rejoignent. Tous ont appris le français à la maison, avec les parents et grands-parents qui parlaient le français couramment. Quand ils ont eu le droit d’aller à l’école, il était interdit de parler français. Ils ne parlent pas la langue de leurs ancêtres, le Houma ou le Choctaw (langue cousine du Sioux). La transmission a été orale en cercle fermé. Ils ont été évangélisés et certains sont catholiques. Parmi les jeunes générations, rares sont ceux qui apprennent le français. Ce français, vieux de 300 ans, qui avait été préservé jusqu’à maintenant, risque donc de disparaître avec les nouvelles générations.
Une école francophone est en projet (nation Houma) mais sera-t-elle accessible à tous les Indiens ou seulement aux Houmas ? Et l’enseignement fait en français sera-t-il en français actuel ou bien avec le vocabulaire et les tournures de phrases de l’époque ?
Quelques mots ou expressions qui sont revenus fréquemment au cours des discussions
-char = voiture
-mon garçon = mon fils
-grouiller = se déplacer
-tu connais = tu vois/tu sais
-chevrette = crevette
-chaoui = raton laveur
-crever = décéder
-bilobis = moucherons/petits moustiques
-maringouins = moustiques
-je suis smart = je suis malin/intelligent
-un ti’ brin = un petit peu
-il court pour élections = il se présente aux élections
-fumer à gauche = fumer de l’herbe
-cocodrie = alligator/crocodile
Où vivent-ils ? Mode de vie ? Avenir ?
Lieux de vie
Ils vivent pour la plupart dans la paroisse de Terrebonne (environs de Houma au sud ouest de La Nouvelle-Orléans) et dans la paroisse de Lafourche (Sud-Est de l’État). Nous sommes allés dans la paroisse de Terrebonne. La plupart vivent à Isle de Jean Charles, Pointe au Chien, Pointe aux Chênes, Montegut, Dulac, Grand Caillou, Houma… Les villages situés le plus au sud sont voués à disparaître, à cause de l’érosion et de la montée des eaux, qui s’aggrave chaque année. C’est le cas par exemple de l’Isle de Jean Charles.
Voici un aperçu en images de quelques villages où ils vivent :
Tout d’abord, au départ de Houma, la route que nous avons empruntée. Nous avons pris parfois la 24/55, et parfois la 56/58, pour ensuite passer sur la 665.
Bayou Petit Caillou (route 56/58) :
Isle de Jean Charles
La caserne des pompiers :
Les maisons qui sont toutes sur pilotis :
Certains ont fait surélever leur maison au maximum :
Des maisons semblent abandonnées depuis longtemps :
De la terrasse de Chris Brunet, on aperçoit la maison de son oncle et voisin le Père Roch Naquin, maison qui a été plusieurs fois surélevée :
Les maisons des autres voisins, aussi sur pilotis :
Face à sa terrasse le paysage est plat, déboisé et marécageux. Il nous a expliqué que quand il était petit le paysage était différent, touffu, avec de grands arbres, des forêts et des cultures. L’érosion et la montée des eaux salées ont tout rongé et les terres ne sont plus cultivables.
La route qui mène à Isle de Jean Charles
Lorsqu’on arrive au sud de la route 665 Pointe aux Chênes, il faut tourner à droite direction Isle de Jean Charles. Une île reliée au continent par cette route construite en 1954, qui est prise en étau par les eaux qui montent de manière régulière. Elle est d’ailleurs souvent inondée, les habitants de l’île se souviennent que quand elle a été construite, il y avait de l’eau, mais à un niveau très bas et loin de la route.
De la route on aperçoit des installations destinées au traitement du pétrole ou du gaz :
Pointe aux Chênes / Pointe au Chien
À la Pointe au Chien :
Sur le bord de la route, la 665, de magnifiques arbres, des chênes pour la plupart, sont recouverts de mousse espagnole qui pend en stalactites !
La Pointe aux Chênes, sur le bord de la route 665 qui mène à Isle de Jean Charles, où sont alignés les bateaux des pêcheurs :
Casiers pour la prochaine sortie :
Pointe aux Chênes Marina
Tout au bout de la route 665, après être passés par la Pointe aux Chênes, puis après le croisement qui va à Isle de Jean Charles, nous sommes allés jusqu’au terminus de cette petite route : la Pointe aux Chênes Marina.
Le paysage est moins joli qu’à la Pointe aux Chênes, il est même assez triste avec ces arbres morts, détruits par la montée de l’eau de mer.
Grand Caillou et Dulac
Pour y aller, au départ de Houma, nous prenons la route 57 qui passe d’abord par Grand Caillou :
L’eau toujours présente longe la route. Des bateaux sont amarrés et parfois échoués :
Nous arrivons à Dulac, petit port de pêche sur la route 57. Beaucoup de crevettiers sont au port, car la saison de la chevrette (crevette) n’a pas commencé :
Si vous prenez la route 57 Grand Caillou / Dulac, vous pouvez la poursuivre plus au sud, jusqu’à Cocodrie, et là remonter par la route 56.
Mode de vie
La plupart sont pêcheurs ou bien travaillent sur les plateformes pétrolières et emplois dérivés du pétrole. Beaucoup de jeunes ont quitté ces villages du sud pour aller s’installer à Houma ou bien dans d’autres villes plus grandes afin de trouver du travail. Certaines familles ont quitté ces villages, à cause des cyclones ou inondations, qui abîmaient ou détruisaient leurs habitations régulièrement. Les plus courageux sont restés et ont fait surélever à plusieurs reprises leurs maisons. Mais l’érosion s’accentue chaque année de manière inquiétante et ronge de plus en plus de terres. Les arbres meurent, les jardins et champs ne sont plus cultivables. Le gouvernement leur a proposé de partir et s’installer ailleurs, mais les anciens ne veulent pas, ils préfèrent mourir sur leurs terres. Beaucoup ont de faibles revenus et vivent très modestement, dans des maisons qui semblent parfois vétustes.
Quant à leurs ancêtres, ils vivaient presque tous de la pêche et du commerce de fourrures. Ils cultivaient des légumes, élevaient des animaux et se soignaient avec des plantes.
Comment voient-ils l’avenir ?
Ils sont conscients que le français qu’ils parlent risque de disparaître dans le temps, car les jeunes générations ne parlent que l’anglais. De plus, à la maison, leurs parents qui sont bilingues français/anglais, parlent anglais au quotidien et français de manière occasionnelle.
Ils sont conscients aussi que leurs terres sont en train de disparaître au fur et à mesure, recouvertes par les eaux.
Concernant l’emploi et le domaine du pétrole, du gaz et les nombreux pipelines, ils sont au courant des problèmes écologiques, mais d’un autre côté ça a permis à beaucoup d’avoir un emploi et de gagner de l’argent.
Pour ce qui est du gouvernement et de l’administration en général, ils ne s’attendent pas à des miracles. Ils souhaitent juste être enfin reconnus comme Nation Indienne. Ce n’est pas encore le cas, ils ont rempli de nombreux papiers, mais leur requête est toujours en cours d’examen. Ils sont reconnus seulement par l’État de Louisiane, pas par le gouvernement fédéral.
Jusque dans les années 1960, ils n’avaient pas le droit d’aller à l’école publique avec les autres élèves. Quand ils ont eu le droit d’y accéder, ils ont été victimes de discriminations. Par exemple, refus de les laisser monter dans le bus scolaire, ou bien dans leurs écoles, on leur envoyait des institutrices qui n’avaient pas le niveau pour enseigner. Ils étaient victimes de discriminations, car indiens et aujourd’hui ne “sont pas assez indiens” pour être reconnus comme Nation Indienne…
Quelques liens
Pensez à consulter mes autres articles sur la Louisiane et à visualiser sur la carte
Durant les quelques jours passés dans la paroisse de Terrebonne, nous avons dormi à Houma.
Quelques distances :
La Nouvelle-Orléans/Houma = 90 km / 1h25
Houma/Dulac = 30 km / 0h40
Houma/Isle de Jean Charles = 40 km / 1h00
À Houma, un hôtel avec très bon rapport qualité prix, propre, breakfast inclus et wifi qui marche : Days Inn Houma
Une bonne adresse restaurant à Houma : The Shack
Remerciements
Je tiens à remercier pour leur accueil chaleureux et le temps qu’ils nous ont consacré :
-Le Chef Albert NAQUIN, le Père Roch NAQUIN, Chris BRUNET, Edison DARDAR de la Nation Indienne Choctaw-Biloxi-Chitimacha.
-Theo CHAISSON, Louise BILLIOT, Maryal DION – Nation Indienne Houma. Ainsi que les personnes avec qui nous avons parlé à l’Inter Tribal Council of Louisiana.
Mais aussi :
-Joni DUET du “Houma Convention Center and Visitor Bureau”.
-Coline CHAZAUX et l’Office du Tourisme “La Nouvelle-Orléans”.
Je n’ai pas pu voir autant de personnes que ce que j’avais prévu par manque de temps. J’ai donc dans l’idée de retourner dans la région si je peux, pour approfondir ces discussions. À suivre…
Merci d’avoir partagé ces informations et cette expérience. Je ne savais pas que certaines tribus parlaient français. Vous avez fait de très belles rencontres. Bonne continuation sur les routes US
Bonjour Myriam et merci pour votre message. Oui de très belles rencontres en effet, des personnes vraiment sympathiques, un accueil chaleureux et de très beaux souvenirs. D’ailleurs j’ai dans l’idée de repartir en Louisiane dès que possible pour retourner les voir.
J’ai lu avec un grand intérêt la partie de votre blog consacré “aux indiens parlant le français”Je comprends mieux maintenant le pourquoi de ce qui me paraissait une énigme.
Il est triste que ces gens aient du abandonner petit à petit ce que leur parent leur avait transmis oralement leur langue maternelle.
Plus au nord dans le Missouri un dialecte français était aussi en voie de disparition ” le Paw Paw” je crois, le député français représentant l’Amérique du Nord Monsieur Lefebvre dont j’ai oublié le prénom avait pu obtenir des crédits de la France afin des les aider.
Il serait bien que l’école française des Houmas puisse être aidée par la France, il faut frapper à la bonne porte.
En tous cas félicitations pour la qualité de votre blog traitant ce sujet.
Bonsoir Louis,
merci beaucoup pour votre message, ça fait vraiment plaisir à lire. La Louisiane étant devenue américaine ils ont été forcés de s’adapter à la langue. Pour ce qui est de l’école française des Houmas ils sont en contact avec des organismes en France mais ils n’ont pas encore le budget nécessaire pour faire avancer leur projet.
Bjr. Au lieu de perdre du temps à vouloir imposer le français en Afrique, zone où il n’est pas menacé, les autorités françaises devraient plutôt se battre pour le faire vivre dans les régions où il est entrain de disparaître (chez les humains, dans l’ancienne Indochine etc.
J’ai voulu dire chez les indiens houmas.
De 1762 à 1800 la Louisiane était Espagnole et cela personne pas souvent n’en parle et à cette époque l’état était beaucoup plus grand ( https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/39/Louisiana-Purchase.jpg ). Aprés de même je ne savais pas que des indiens parlent encore le vieux Français, n’y que des indiens avaient des noms Français de la vieille époque de la louisiane Française. Sympa le petit reportage du blog et bonne continuation dans vos ballades 😉
Bonjour Mr Dom.
J’ai l’intention d’aller en Louisiane cet été.
Je cherchais de bonne information sur les indiens qui parlent encore le français. Votre blog est tout à fait exceptionnel et complet, de ce point de vue.
Merci beaucoup, chaleureusement !
Philippe